Les Cendres d'Angela, Frank McCourt
Ce n’est pas la première fois que je parle de livres sur ce blog (cf Le goût du bonheur), mais j’ai trouvé une idée de présentation sur le blog de Mathieu, alors je m’en inspire… (message privé : si ça t’embête, dis-le moi, je changerai !)
Quatrième de couverture : " Quand je revois mon enfance, le seul fait d'avoir survécu m'étonne. Ce fut, bien sûr, une enfance misérable : l'enfance heureuse vaut rarement qu'on s'y arrête. Pire que l'enfance misérable ordinaire est l'enfance misérable en Irlande. Et pire encore est l'enfance misérable en Irlande catholique. "
C'est ce que décrit Frank McCourt dans ce récit autobiographique. Le père, Malachy, est un charmeur irresponsable. Quand, par chance, il trouve du travail, il va boire son salaire dans les pubs et rentre la nuit en braillant des chants patriotiques. Angela, la mère, ravale sa fierté pour mendier. Frankie, l'aîné de la fratrie, surveille les petits, fait les quatre cents coups avec ses copains. Et, surtout, observe le monde des adultes.
La magie de Frank McCourt est d'avoir retrouvé son regard d'enfant, pour faire revivre le plus misérable des passés sans aucune amertume.
Mon avis : 8,5/10
Un très bon livre que j’ai dévoré. J’ai beaucoup aimé la manière dont il est écrit, c’est-à-dire en s’adaptant à l’âge du narrateur. Le style est assez particulier, mais on va de rebondissements en rebondissement, et le fait que ce soit une histoire vraie lui confère une dimension particulière. L’histoire est dure, mais l’humour sauve tout, et aussi l’amour de cette famille… A lire, vraiment.
J’ai appris après l’avoir eu qu’il avait reçu le prix Pulitzer en 1997, et qu’il y avait eu une suite, C’est comment l’Amérique ?
Prochaine étape, voir le film ? On verra, j’ai trop peur d’être déçue !